Le groupe Kaliop, spécialiste de la transformation digitale des entreprises, qui développe notamment des applications mobiles et services Web, a réalisé une levée de fonds de 2 millions d’euros auprès de BNP Paribas Développement et Sofilaro. Kaliop a déjà gagné la confiance de références comme Merck, Foncia, Orange, Essilor, Bouygues, Veolia ou le « Financial Times » pour la conception de sites internet complexes et stratégiques.
A propos de Kaliop
Kaliop est née en 2002 du développement d’applications pour les grands réseaux d’espaces naturels français : plateformes spécialisées, portails et services en ligne thématiques sur la biodiversité et la gestion des énergies. Progressivement, l’activité s’est étendue à tous les secteurs économiques en proposant l’ensemble des outils et compétences pour le développement d’applications web ayant de fortes problématiques d’industrialisation.
L’entreprise a bâti sa notoriété autour de savoir-faire clés qui font le succès des applications en ligne complexes et stratégiques : l’analyse métier, l’e-architecture, et la gestion de projet.
La levée de fonds et les ambitions
Kaliop, qui surperforme ses objectifs de croissance organique en 2015 (10 M€ de CA réalisés contre 9 M€ annoncés), vient de finaliser une levée de fonds de 2 M€ auprès de BNP Paribas Développement et Sofilaro.
« C’est la première fois que nous ouvrons notre capital à des investisseurs institutionnels », confie la directrice générale Françoise Nauton-Inglis, qui conserve 80% de l’actionnariat avec Pierre Deniset, Gilles Guirand et Christophe Carniel (entré au capital de l’entreprise en 2012).
Historique, cette capitalisation va permettre à Kaliop Group d’accélérer son développement international par croissance externe au Canada : à Montréal, où l’entreprise projette de baser au 1er semestre 2016, le siège de son déploiement en Amérique du Nord.
« Montréal est la première ville labellisée French Tech après la France, c’est aussi une porte d’entrée reconnue vers les États-Unis, l’un de nos marchés cible pour le déploiement de notre cœur de métier (gestion de contenus, intégration de solutions sur base de CMS et création de sites e-commerce), analyse Françoise Nauton-Inglis.
Kuzzle, un backend de rupture
Sur ce marché très captif, Kaliop vise le lancement international, au 1er semestre 2016, de « Kuzzle », la technologie de rupture qu’elle a mise au point après huit mois de R&D (900 000 € financés par bpifrance et la Région).
« Aujourd’hui, le développement informatique de toute application impose de refaire à chaque fois le back-end, explique Françoise Nauton-Inglis. Nous avons au contraire industrialisé un back-end open source adapté aussi bien aux objets connectés qu’aux applications mobiles en y apportant des fonctionnalités très complexes (temps réel, recherche de données, etc.). Avec Kuzzle, il y aura autant d’applications qu’on souhaite en développer. »
Avec cette nouvelle technologie qui se destine aux grands comptes et ETI, Kaliop ambitionne d’accélérer sa croissance organique. « Nous souhaitons à minima rester sur un rythme de croissance de 30%, Kuzzle étant l’un des éléments de cette accélération par diversification de notre modèle économique », précise Françoise Nauton-Inglis.